Centre Primo Levi

Le Centre Primo Levi est un centre d’accueil de soin qui accueille des personnes enfants et adultes victimes de persécution en très grandes souffrances physiques et psychologiques. Le Centre met en place une prise en charge globale et pluridisciplinaire : médecins, psychologues, juristes, kinésithérapeutes, interprètes professionnels.
Au-delà de ces activités de soin, le Centre Primo Levi dispose d’un centre de formations et publie de nombreux rapports à des fins de plaidoyer.

Activités & Publics

Secteurs d'activités

Accueil et information
Accompagnement: juridique, social, administratif

Formation des professionnels

Recherche et Enseignement: communication et publication
Santé : somatique, psychique

Publics

Personnes étrangères victimes de torture ou de violence politique

Tarifications

Prise en charges: gratuite

Formation : payante

Territoire

Paris et IDF
Formation: national et international

Conditions de prise en charge

Préférence pour les entrées partenaires

Détails des activités

Les activités de l'association se positionnent en priorité à destination des publics exilés.

Activité - Santé

Intervenants Psychologues, psychanalystes, médecins généralistes et kinésithérapeutes	Publics Publics exilés
Fréquence Sur rendez-vous	Lieux d'intervention Centre Primo Levi

Activité - Social

Intervenants Assistants sociaux intervenant après la prise en charge "santé"	Publics Publics exilés
Fréquence Sur rendez-vous	Lieux d'intervention Centre Primo Levi

Activité - Juridique

Intervenants Juristes intervenants après la prise en charge "santé"	Publics Publics exilés
Fréquence Sur rendez-vous	Lieux d'intervention Centre Primo Levi

Présentation de l'association

Histoire

L'association a été créée en 1995.
A l’origine, le centre de soins s’est appuyé sur une équipe fondatrice porteuse d’une expérience acquise au cours de plusieurs années au sein de l’AVRE (association pour les victimes de la répression en exil). Au moment de l’ouverture du centre de soins, le contexte politique international était des plus graves : la guerre en ex-Yougoslavie, le génocide au Rwanda et, peu de temps après, les années sombres de la violence en Algérie. La proximité et l’ampleur de ces violences, les contextes politiques qui les rendaient possibles, ne cessaient d’interroger les associations et les personnes impliquées dans la fondation du Centre Primo Levi.

Par ailleurs, les politiques à l’égard des étrangers en France et en Europe ne pouvaient laisser indifférents ces professionnels travaillant auprès des personnes victimes de la torture et de la violence politique. Un climat de suspicion vis-à-vis des demandeurs d’asile s’installait à grand pas. Le droit de travailler, d’apprendre le français en attendant le traitement de leur demande d’asile, leur était formellement interdit. L’accueil se dégradait. Le droit d’asile et l’espoir d’une protection se voyaient de plus en plus bafoués.

Dans ces conditions, un projet de soin auprès de ces personnes devait nécessairement s’insérer dans un projet associatif plus large, plus complet et politique. Si c’était à l’association que revenait la nécessaire fonction de témoignage sur la pratique de la torture et le déni des réfugiés, il revenait aux cliniciens de s’engager à témoigner de leur clinique

Objet

Le soin est au cœur de l’activité, puis sont venues la formation et les publications. Plutôt que de multiplier l’activité et de multiplier les centres avec une gestion unique, le Centre a fait le choix de diffuser le plus possible sa pratique et de former.
Depuis, l'association a développé et diversifié ses activités, dans les parties lobbying et plaidoyer et renforce la transmission via le pôle formations et la diffusion.
Elle vient de faire paraître avec MdM un rapport sur les souffrances psychiques des exilés.